N° PA00104839 - Château de Plassac (également sur commune de Saint-Genis-de-Saintonge)
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une société privée
Auteur :
Macaire Christophe (architecte)
Siècle :
16e siècle ; 2e moitié 18e siècle
Date :
2003/11/06 : inscrit MH ; 2008/06/09 : classé MH ; 2008/06/09 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Les façades et toitures, les fossés avec escarpe, contrescarpe et balustrade, et la cour du logis, ainsi que le sol de la parcelle (cad. Plassac A 467) ; les pièces intérieures du logis appelées vestibule, grand escalier et sa cage, salle italienne, chapelle et salon bleu au-dessus du vestibule (cad. Plassac A 467) ; les façades et toitures des dépendances (communs, ancien châtelet d'entrée, ancienne grange et bâtiments de ferme) (cad. Plassac A 466, 471) ; l'allée d'accès, la cour avec ses balustrades, ses portails et ses grilles, le potager avec son mur d'enceinte, et le parc avec ses allées, ses plantations et son vivier, ainsi que le sol des parcelles (cad. Plassac A 468 à 470, 495, 1126, 1127 ; Saint-Genis-de-Saintonge B 706) ; le mur d'enceinte englobant le parc et les terres cultivées avec ses portes et ses tours d'angle (cad. Plassac A 468 à 470, 495 ; Saint-Genis-de-Saintonge B 703 à 705, 707, 874 à 876) : inscription par arrêté du 6 novembre 2003 - Le château en totalité, ainsi que ses dépendances (communs, ancien châtelet d'entrée, ancienne grange, bâtiments de ferme, balustrade, murs, portes et grilles) , le mur de clôture entourant le parc avec ses portes, grilles et tours d'angle, ainsi que les éléments lapidaires ou fabriques du parc (cad. Plassac A 466 à 471, 495, 1126 ; Saint-Genis-de-Saintonge B 703 à 705, 707, 874 à 876) : classement par arrêté du 9 juin 2008 - La cour des communs et les parcelles de terres cultivées du parc se trouvant à l'intérieur du mur de clôture (cad. Plassac A 471 ; Saint-Genis-de-Saintonge B 703 à 705, 707, 874 à 876) : inscription par arrêté du 9 juin 2008
Historique :
"Château cité depuis le 13e siècle. La demeure du 18e a succédé à deux autres édifices. La reconstruction du château médiéval aurait eu lieu vers 1555. Après 1633, le duc d'Epernon fit agrandir les fossés, allonger les ailes latérales, flanquer les angles de pavillons bastionnés. Cet important édifice est démoli à partir de 1769 par Charles de Malvin, marquis de Montazet, baron de Quinsac, conservant simplement les bases et les fossés dans la construction du nouvel édifice. Selon la tradition, les plans seraient dus à Victor Louis, mais il semble plus vraisemblable de les attribuer à l'architecte Christophe Macaire sur les directives du marquis. Vers 1859, la famille de Dampierre fit démolir les restes de l'ancienne basse-cour médiévale, niveler l'esplanade et bâtir une aile de dépendances parallèle à celle des écuries du 18e. En 1940, Rommel y installe son état-major. ££Du château du 16e siècle subsiste, au sud, la ""tour du pèlerin"", châtelet d'entrée rectangulaire à pilastres flamboyants sur culots figuratifs, et la grange. Le logis du 18e siècle est un long bâtiment composé d'un haut pavillon central prolongé par deux ailes terminées, côté cour, par deux avant-corps latéraux coiffés de frontons triangulaires sculptés d'allégories guerrières. Côté jardin, elles se terminent par deux pavillons reprenant la forme des pavillons bastionnés du duc d'Epernon. L'intérieur comporte un vestibule orné de trophées en stuc, un grand escalier suspendu à rampe ouvragée, une chapelle à lambris de hauteur en stuc, un salon à l'italienne avec galerie orné de faux marbres et d'une peinture murale illustrant la vie de Henri IV. Côté cour, la demeure est précédée par une vaste basse-cour, encadrée par deux ailes de dépendances flanquées de deux pavillons. L'aile sud, du 19e siècle, imite les grandes lignes architecturales de celle du 18e. Un immense parc entouré de murs flanqués par quatre tours rondes et percés de trois grandes portes, agrément le château. £"